Le maître
Maître Jacques Jean Quéro, directeur technique de l’AEJT, professeur diplômé d’état 2ème degré de Judo-Jujitsu et méthodes de combats assimilées, diplômé au Japon « Shi-Han » de JuJitsu traditionnel.
Maître Jacques Jean Quéro, directeur technique de l’AEJT, professeur diplômé d’état 2ème degré de Judo-Jujitsu et méthodes de combats assimilées, diplômé au Japon « Shi-Han » de JuJitsu traditionnel.
Le Ju-Jutsu, tel qu’enseigné par maître Quero, incarne une quête de vérité et d’harmonie universelle, guidée par le principe fondamental du "WA" : l’unité pour vivre en paix et en accord. À travers la pratique, on entraîne le corps et cultive l'esprit pour maîtriser les principes de "JU" (souplesse et efficacité) et "AI" (harmonie et coordination). Ces valeurs essentielles des arts martiaux japonais invitent chaque pratiquant à rechercher l'équilibre, la paix intérieure et la perfection de soi.
Les cours de Ju-Jutsu commencent par un échauffement dynamique pour préparer le corps, suivi d’exercices de respiration et de stabilité pour renforcer la concentration et le contrôle.
Nous travaillons ensuite les coups de poing et de pied pour développer la coordination et la puissance, avant de passer aux katas, enchaînements codifiés qui allient technique et tradition.
Chaque séance se termine par des exercices de self-défense, permettant d’appliquer les techniques apprises dans des situations concrètes.
Les cours sont ouverts à tous les niveaux, dans une ambiance conviviale et respectueuse.
Cours adultes :
Lundi : de 19h30 à 21h
Salle du complexe sportif Vauban, à Valenciennes.
Jeudi : de 19h30 à 21h
Salle Coubertin, à Saint-Saulve.
Cours enfants :
Lundi : de 18h30 à 19h30
Salle du complexe sportif Vauban, à Valenciennes.
Samedi : de 10h30 à 11h30
Salle Coubertin, à Saint-Saulve.
Le Ju-Jutsu, littéralement "art de la souplesse", est né dans le Japon féodal, à une époque où les samouraïs dominaient la société. Conçu comme un système de défense sans armes, il permettait aux guerriers de se protéger en cas de perte de leur katana. Basé sur l'utilisation de la force et de l'élan de l'adversaire, il était non seulement un moyen de survie, mais aussi une expression des valeurs fondamentales du bushido, le code moral des samouraïs. Ces principes alliaient discipline, courage, respect et quête de perfection.
Au-delà d'une technique martiale, le Ju-Jutsu servait de voie spirituelle. À une époque où la guerre était omniprésente, il offrait aux samouraïs une méthode d'entraînement qui renforçait leur corps et leur esprit. Inspiré par le principe de "JU" (souplesse et adaptabilité), le Ju-Jutsu incarnait la capacité à vaincre sans confrontation directe, prônant l'idée que l'harmonie et la paix étaient les plus grandes victoires. Cet art marquait la transition des techniques de combat brutales vers une pratique plus raffinée, en phase avec les valeurs philosophiques de l'époque.
Le but du Ju-Jutsu à ses débuts n'était pas simplement de vaincre un adversaire, mais de survivre tout en respectant l'éthique martiale. Dans un Japon en constante mutation, il devenait aussi une manière d'assurer la transmission des savoirs anciens tout en cultivant l'esprit de ses pratiquants. Les principes de "WA" (harmonie) et "AI" (coordination) représentaient l'essence même de cet art, invitant les pratiquants à rechercher une union parfaite entre technique, esprit et respect de l'autre. Le Ju-Jutsu, dans sa quête d'équilibre, symbolisait ainsi un pont entre la violence nécessaire de la guerre et la sérénité d'une vie en paix.